Feb 2, 2006

Presse quotidienne : définir clairement la promesse

"Quels sont les problèmes que les gens essayent de résoudre dans leur vie et comment pouvons-nous les aider?" C'est la question centrale que devrait se poser une organisation de presse produisant un quotidien, explique Stephen Gray, managing director de l'initiative lancée par le American Press Institute (lire notre post ici). Et j'ajouterai : Quel est le médium le plus approprié pour fournir cette aide ?

Autrement dit, il s'agit de définir clairement la PROMESSE faite aux lecteurs et celle faite aux annonceurs. Puis de déterminer quel est le médium (ou les médias) qui va permettre de remplir ces promesses.

Ces promesses, qu'on appelle aussi "contrat de lecture" (dans le cas de la promesse lecteur), devraient être écrites noir sur blanc. Approuvées par les équipes en charge de les remplir. Et, pourquoi pas, signées par tout nouvel employé. Elles devraient servir de socle à toute stratégie éditoriale et/ou commerciale.

Plus je "voyage" (dans tous les sens du terme) à travers les rédactions, en particulier celles des quotidiens, plus je me rends compte que le rôle du journal, le service qu'il est supposé rendre à ses acheteurs n'est pas clair dans l'esprit des équipes qui sont en charge de le réaliser chaque jour. La promesse n'est pas définie… ou, alors, pas de façon précise.

C'est un manque. Un manque fort. Un manque que les lecteurs ressentent. Et que de plus en plus de consommateurs traduisent par : à quoi ça sert d'acheter le journal ? Qu'en dites-vous ?

3 comments:

  1. Anonymous12:00 AM

    BRAVO ! CHARTE A AFFICHER DANS CHAQUE PIECE DE CHAQUE REDAC !

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  2. Je ne peux qu'être d'accord :)

    En quoi sommes nous utiles ? C'est la grande question...

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  3. Oui, la question est plus que légitime. Reste à apporter les réponses.

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