Oct 23, 2007

Pub : s'associer à Google ou pas

Les éditions de Los Angeles et de Chicago du quotidien gratuit américain hispanique, Hoy, ont décidé de rejoindre le Ad Program de Google. Ce programme est une extension de AdWords. Il permet aux annonceurs d'acheter de la publicité dans les journaux membres à partir d'une interface web.

Plus de six cents journaux, de langue anglaise, utilisent déjà l'outil de Google, dont des grands quotidiens américains comme le Chicago Tribune et le Los Angeles Time.

Cette stratégie pose une question de fond. Les journaux doivent-ils utiliser l'outil de Google et ainsi, sans doute, contribuer à renforcer sa présence sur le marché publicitaire ? Ou feraient-ils mieux de lancer leur propre infrastructure en ligne ?

De mon côté, il me semble important que la presse contruise son propre "guichet publicitaire en ligne". J'ai bien conscience qu'il s'agit d'un investissement lourd. Un investissement qui doit se faire à plusieurs. Mais c'est un investissement indispensable au financement de la presse à moyen terme. Dépendre de Google, aussi sur cet aspect, me paraît dangereux. Qu'en dites-vous ?

3 comments:

  1. Anonymous5:57 AM

    C'est ce qui est en train de se faire en France avec l'EI-Presse. On aura noté que Google ne s'intéresse pas à l'achat TV, qui est depuis longtemps réalisé par EDI.

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  2. Anonymous8:30 AM

    L'intérêt du dispositif et son côté "pratique" ne doit pas faire oublier que la vraie question se situe dans la maitrise des tarifs publicitaires.
    Le problème de Google c'est que tôt ou tard c'est lui qui décide des prix. Il contrôle la "main invisible"

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  3. En d'autres mots, tu dis qu'il faut s'éviter un intermédiaire en possédant l'infrastructure (et les revenus) de la publicité en ligne.

    Cette excellente idée demande bien sûr que les acteurs majeurs s'associent pour offrir un contrepoids efficace contre les autres options sur le marché (Google, Yahoo...)

    Les "news" drivent assez de trafic pour prétendre avoir un poids dans la balance.

    Il y aurait une redistribution des territoires : Google et autres offriraient donc de la pub contextuelle dans la recherche "at large" (autrement dit, sur leur contenu de base de données) et la nouvelle solution (qui peut être étendu à tout site de contenu, au fond) s'adresserait au contexte de tout contenu direct (et non le mot clef de recherche).

    La bataille se ferait alors sur l'acquisition des annonceurs. Chaque site de contenu (news ou autre) choisira son agence de "pub contextuelle" en fonction du retour (plus il y a des annonceurs, meilleurs est la qualité des liens) , soit Google et autres, soit cette nouvelle régie.

    Et pourquoi pas, n’y aurait-il pas moyen d'avoir les deux? Les créateurs de contenu trouveraient là, on l'espère, une source de revenu...

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