Aug 29, 2007

Canada: new formula for Les Affaires, the Quebecois business newspaper

The new formula for Les Affaires, the weekly business newspaper of Quebec was launched tonight. New design, but more over, new content. For Stéphane Lavallée, the new publisher, and his team, the goal is to increase analysis and prospective content.

"Our readers need to know what is going to happen tomorrow. They need sound, timely input to make decisions for the future of their businesses. It is what we are going to offer them with the new Les Affaires," explains Stéphane.

5w Mignon-Media has been very excited to help Stéphane's team in changing the editorial strategy and the design of this 80-year-old business newspaper. The newsroom organization has also been revisited to ensure more efficient work flow and better reporting. For example, a new key position has been created: Director of Visual Journalism.

The first phase of a new version of the website will be launched in September. 5w has been in charge of the redesign.

Les Affaires is a publication of Transcontinental Media.

Aug 23, 2007

Je découvre les fromages du Québec

J'alterne vacances et travail au Québec, d'où mon silence de quelques jours. L'occasion de tester quelques bons restaurants à Québec, la ville.

Ce qui m'étonne le plus, dans ma découverte gastronomique des produits du Québec, c'est la qualité des fromages. J'ai particulièrement apprécié le Pied-de-Vent (lait cru vache - Iles de la Madeleine), le D'Iberville (lait cru vache) et Le Petit Normand (lait de vache - type camembert). Ils ont aussi de bons chèvres. J'ai testé et aimé : Le Sabot de Blanchette et le Bastidou.

Si vous passez par Québec (la ville), je vous conseille donc de faire un arrêt dans les nombreux bons restaurants comme Toast, Initiale et l'Utopie. Vous pouvez prendre une chambre au Dominion ou Soixante et Onze, deux hôtels (style design) vraiment top avec wi-fi gratuit dans les chambres.

On reparle des médias dès la semaine prochaine. En espérant que vous avez, vous aussi, passé de bonnes vacances.

Aug 14, 2007

USA: YouTube/CNN se lancent ensemble dans le débat politique participatif


Quand nous avions créé Quelcandidat.com avec Benoît Raphaël et l'équipe du Dauphiné Libéré, nous avions essayé de pousser les internautes à poser leurs questions en vidéo, aux candidats à la présidentielle française. L'idée était ensuite de réaliser une interview vidéo de chaque candidat en leur présentant les questions des internautes. Hélas ! la sauce n'a pas prise. Sans doute faute de marketing et de temps. Peut-être aurions-nous dû passer une accord avec Dailymotion ?

Cet accord entre un média classique et un site de vidéos a été réalisé, aux États-Unis, par CNN et YouTube. L'occasion, ce sont les élections présidentielles américaines. Les internautes posent leurs questions en vidéo et les soumettent sur YouTube, comme par exemple ici pour le débat entre Républicains qui aura lieu le 28 novembre.

L'initiative est un succès. Des milliers de questions sont posées aux candidats. L'équipe de CNN en choisit ensuite une série. Les vidéos sélectionnées sont diffusées en direct aux candidats lors d'un débat télévisé organisé par CNN et conduit par l'un de ses journalistes vedettes. Vous pouvez voir le résultat pour celui entre démocrates, soit ici sur CNN, soit ici sur YouTube.

Vous me direz, pas très original que des "anonymes" posent des questions à des hommes politiques. En France, on les fait se déplacer sur les plateaux. Ce qui est intéressant, c'est la simplicité du principe. Sans en faire un show à la CNN, on peut partir du concept pour créer des débats vidéos entre simples citoyens et politiques ou responsables/acteurs de la société civile. Une sorte d'interview participatif réalisée par l'audience.

C'est un moyen simple d'animer un site d'information locale, un site de magazine et d'essayer de créer du trafic. A vous d'essayer maintenant. Non ? Et si vous l'avez déjà fait, envoyez-nous le lien.

Aug 13, 2007

Douze conseils pour gérer les commentaires sur un site participatif

Le Knight Citizen News Network publie sur son site une série de douze recommandations pour manager les commentaires sur un site. Je n'ai pas le temps de les traduire. Mais je vous conseille d'y jeter un oeil.

PS: si quelqu'un ce sent la force de traduire n'hésitez pas à donner le lien de votre traduction dans les commentaires où à me l'envoyer par email (je la posterai ici).

Aug 10, 2007

Sony améliore encore la technologie e-paper mais la question de l'utilité d'un lecteur exclusive de journaux reste posée



Le e-paper s'améliore de jour en jour. Cette vidéo nous le prouve. Où allons-nous avec cette technologie ? J'avoue, je crois de moins en moins au lecteur donc l'utilité serait de lire des journaux et des docments PDF. Comme celui que propose, par exemple, les Echos.

Je ne dis pas que ce lecteur ne va pas exister pour quelque temps. Et qu'il ne peut pas faire sens économiquement. Mais, il ne me semble être qu'un outil de transition, de très court terme. Même pas de moyen terme. Un outil qui va permettre à une certaine catégorie de personne de passer du papier à l'écran.

Je m'explique. Trois choses m'ennuie dans la logique du e-paper comme lecteur de journal. D'abord le fait que ce soit, pour le moment, un lecteur a utilité unique : lire le contenu d'un journal et de différent type de documents. Ensuite, que la mise en page soit la réplique -- ou presque -- d'un journal papier, avec des fonctionnalités spécifiques. Enfin, qu'il est une interactivité très réduite. On reste essentiellement dans la logique du monologue.

Quand à avoir un lecteur avec soi, autant qu'il soit utile à plusieurs choses. À mon sens, on ne va pas se promener avec un téléphone portable, un palm, un ipod, un ordinateur portable, un lecteur de journaux, etc. D'autant plus si les groupes ne s'entendent pas sur un lecteur unique ou, en tout cas, capable d'aspirer le contenu d'autres groupes. Vous voyez vous avec le lecteur d'Hachette, celui des Echos, celui du New York Times, etc ?

L'e-paper va-t-il servir à fabriquer une palette PC ultra légère qui sera en fait, en plus de lire n'importe quel format de fichier (video, audio, texte...), un ordinateur portable, doté d'une connexion wi-fi et d'une technologie "touch screen" à la iPhone? Sans jouer les madames Soleil, le sens commun nous pousse à penser que oui. Pas vous ?

Quand au format, pourquoi essayer de singer un design papier ? La lecture écran ne correspond pas à la lecture papier. L'interactivité possible sur un ordinateur -- ou un lecteur -- change l'expérience utilisateur. Un utilisateur qui est déjà habitué à manipuler les sites internet sur écran. Pourquoi ne pas lui offrir tout simplement un site avec tous les outils d'interactivité et de personnalisation ?

Non vraiment, plus j'y pense, plus je crois que le e-paper sera un outil de transition. Et une transition sans doute très courte. Et vous ?

Aug 8, 2007

USA : moins de temps avec les médias mais plus avec internet... et la pub suit

En 2006, un Américain moyen a consacré 3500 heures/an aux médias (9h 58mn/jour). Énorme ? Sans aucun doute. Mais, c'est la première fois que l'on assiste à un recul: -0,5% par rapport à 2005. C'est ce que nous apprend la 21e édition du rapport de Veronis Suhler Stevenson's Communications Industry Forecast. La raison ? L'adoption des nouvelles technologies rendrait plus efficace notre temps avec les médias.

Le temps passé avec les médias papiers est également en recul : 11,9%
du total en 2006 (13,1% en 2001). Pour la première fois également, la presse écrite est à égalité avec les "pure play". Elle devrait être en-dessous en 2007.

D'ailleurs, selon le rapport de VSS, d'ici 2011, internet devrait passer devant la
presse quotidienne et hebdomadaire comme support publicitaire : $62 milliards versus $60 milliards de revenus.

David W. Kenny, chef exécutif de Digitas, l'unité interactive de Publicis, déclarait il y a deux jours au New York Times que la révolution publicitaire ne fait que commencer. Vous en dites quoi ?

À lire : It's an Ad, Ad, Ad, Ad World (NYT)

Le New York Times va-t-il arrêter son espace payant ?

La rumeur selon laquelle le New York Times va arrêter son espace payant en ligne -- TimesSelect -- devient de plus en plus précise. Cette fois, c'est un autre journal de New York qui en parle : le New York Post (à lire ici en anglais).

TimesSelect a un peu plus de 220 000 abonnés. Le coût de l'abonnement est de $50 par an. Un nombre d'abonnés qui a très vite stagné. Depuis le départ, je m'interroge sur l'intérêt de cet espace payant. Sachant qu'il s'est fait sur les pages qui attiraient le plus de trafic. Combien de revenu publicitaire perdu ? On ne le sera sans doute jamais.

Je crois et écris depuis longtemps que c'est peine perdue d'essayer de vendre, dans la très grande majorité des cas, du contenu d'information en ligne. Si le New York Times arrête, il viendra le confirmer.

Car comme l'écrit aujourd'hui Scot Prat de Publishing 2.0, à propos de cette rumeur : "The new economics of media make charging for content nearly impossible because there is always someone else producing similar content for free -- even if the free content isn't 'as good as' the paid content by some meaningful metric, it doesn't matter because there's so much content of at least proximate quality that the paid content provider has virtually no pricing power. As smart, talented, and insightful as the New York Times columnists behind the paid wall are, the are too many other smart, talented, insightful commentators publishing their thoughts on the Web for free."

Aug 7, 2007

Donner du sens local à une information internationale

Comment parler de l'information internationale dans la presse quotidienne autrement qu'en rapportant simplement les faits et alors que l'on n'a pas de correspondants internationaux ? Pourquoi autrement qu'en rapportant les faits ? Parce que les faits ont dans la majorité des cas déjà été exposés à la télé, la radio et sur le net.

Un de nos grands dadas c'est d'essayer de donner du sens local à une information internationale. Non seulement expliquer au lieu de juste rapporter (compte rendu plat). Mais, en plus rajouter de la proximité géographique et émotionnelle.

L'effondrement d'un pont aux États-Unis, à Minneapolis est l'occasion de donner un exemple. Un quotidien local peut attaquer le sujet sous l'angle suivant : est-ce que ça peut arriver chez nous ? Combien avons-nous de ponts ? De quand datent-ils ? Qui est responsable de vérifier nos infrastructures ? Tous les combiens ? Quels sont les procédés de vérification ? Quand nos ponts ont-ils été vérifiés pour la dernière fois ? Quels sont les résultats de ces vérifications ? Sont-ils publics ? Si oui quels sont-ils ? Si non, pourquoi ne sont-ils pas publics ? Qui finance le maintient des ponts dans une région ? Quel budget ? Combien ? Par qui ? etc.

Le sujet a déjà une proximité émotionnelle. Qui ne s'est jamais posé la question de la solidité des ponts sur lesquels nous passons ? Lui donner un angle locale c'est rajouter la proximité géographique et aussi augmenter l'impact émotionnel. C'est aussi montrer la volonté du journal à être le "chien de garde" de la communauté (ou des communautés) qu'il couvre.

J'ai fait rapidement le tour de la presse locale en France (via internet). Je n'ai pas vu le sujet traiter de cette sorte. Mais bien entendu, je n'ai pas tout vu. Est-ce que cela a été fait à votre connaissance ? Que pensez-vous de cette façon de traiter certaines infos internationales ? C'est parfois fait, mais que dites-vous d'un traitement plus systématique quand c'est possible ?

Les sites des plus grands quotidiens britanniques ont une audience plus américaine qu'anglaise

Nous le répétons sans arrêt à nos clients, sur le net c'est la langue qui crée essentiellement la barrière. Autrement dit, quand vous publiez en français, tous les gens qui comprennent sont potentiellement des consommateurs. Et, c'est forcément une question stratégique à se poser.

Pourquoi, je ressors ma litanie ? Parce que je tombe sur ces chiffres de Nielsen//NetRatings qui nous apprennent que The Guardian Unlimited et TimesOnline ont plus de lecteurs Américains que Britanniques en ligne. Rappelons, qu'ils sont les deux plus importants "quality newspapers" en Grande-Bretagne.

De son côté The Independent a deux fois plus de lecteurs aux US. Et Le Daily Mail, plus de trois fois.

Hôtel avec wi-fi gratuit... sinon rien

Suis-je le seul maniaque à choisir son hôtel selon l'accès internet ? Je suis sur la route entre New York et Montréal, après trois jours à Washington. Et ma seule obsession est de trouver un hôtel avec une connexion internet. Mais pas n'importe laquelle. C'est le wi-fi dans la chambre sinon rien. Et gratuit bien entendu.

Partout où je me déplace, c'est ma seule condition : le wi-fi gratuit dans la chambre. A Montréal, par exemple, j'ai fait quatre hôtels avant de trouver le bon. Au passage, il s'agit de l'hôtel Le Germain. Je vous le conseille si vous séjournez ici. Pour l'anecdote, j'y ai croisé Thierry Lhermitte, il y a quatre semaines.

Je me demande si les hôteliers ont ça en tête, cette histoire de wi-fi. Bon, je comprends bien que tout le monde ne se déplace pas avec son portable sous le bras. Mais quand même. Et pour vous, est-ce une condition indispensable ce wi-fi gratuit dans votre chambre d'hôtel ?

Aug 5, 2007

La presse quotidienne locale papier et payante a-t-elle encore une chance d'attirer les jeunes lecteurs ?

La presse quotidienne locale payante peut-elle encore attirer les jeunes adultes (18-35 ans) avec son support papier ? C'est une question dont la réponse semble de plus en plus s'orienter clairement vers la négative au regard de l'échec de la très intéressante nouvelle formule qu'avait réalisée le Star Tribune, il y a moins de deux ans.

En 2005, le journal américain de Minneapolis, lançait une refonte majeure. Pourquoi majeure? Parce que l'objectif était d'attirer les jeunes adultes : Reinventing the newspaper for young adults.

Parce que le journal local avait mis tous les moyens de son côté. Équipe, recherches, temps, etc. Il s'était d'ailleurs en partie appuyé sur le "Readership Institute", de l'excellente Northwestern University. Vous pouvez télécharger ici une série d'études en PDF relatives à la refonte.

Le travail effectué a été remarquable. Je ne connais personnellement pas un journal locale qui ait engagé une réflexion aussi approfondie. Je le dis d'autant plus facilement que je n'ai pas participé -- malheureusement -- à cette expérience. Pourtant, le résultat est un flop.

Non seulement les jeunes lecteurs ne sont pas au rendez-vous mais la diffusion continue de baisser... et encore plus vite qu'avant. En mai 2007, le quotidien annonçait un recul de 4,8% de sa diffusion pour son édition de la semaine et 5,1% pour celle du dimanche. Ce, pour les six derniers mois. Soit, deux fois plus que la baisse moyenne des quotidiens américains (2,1%).

Au premier trimestre 2007, le revenu des petits annonces étaient en baisse de 23%, par rapport au premier trimestre 2006. En trois ans, le journal a vu son revenu cumulé (pub et diffusion) reculer de 64 millions de dollars.

En mai, trois mois après le rachat, son résultat d'exploitation a été 20% en-dessous de celui prévu par son propriétaire Avista. Le journal a annoncé un plan pour se séparer de 145 employés, dont 50 journalistes. Et son éditeur Par Ridder, depuis au milieu d'un scandale, d'expliquer que le journal allait perdre de l'argent d'ici 12 à 18 mois.

Acheté en 1998 par McClatchy, 1,2 milliards de dollars, le deuxième groupe américain de presse quotidienne l'avait revendu en février dernier à Avista Capital Partners pour un peu moins de la moitié ($ 530 millions). En 8 ans, le journal a perdu 56% de sa valeur. Ce qui ne l'a pas empêché de dégager un bénéfice d'environ 50 millions de dollars, l'année dernière.

La nouvelle formule n'aura donc pas apporté de solution. C'est une très mauvaise nouvelle. Malheureusement, cet échec n'a pas, en tout à ma connaissance, été commenté par la profession.

Depuis plusieurs années, nous recommandons à nos clients de se concentrer sur les + de 55 ans avec leur édition papier. Une cible où ils peuvent sans doute encore augmenter leur pénétration.

L'échec du Star Tribune confirme, plus que jamais, que la presse quotidienne papier locale ne peut pas être tout pour tout le monde. Et qu'elle prend un risque énorme à vouloir s'aventurer sur un terrain qui lui est clairement défavorable. Le risque de ne toujours pas satisfaire les jeunes adultes. Et celui, de perdre des lecteurs dans son coeur de cible.

C'est l'arrêt d'une autre expérience visant les jeunes adultes qui m'a poussé à regarder les chiffres du Star Tribune. Expérience de ASAP menée par The Associated Press depuis août 2005 et à laquelle l'agence de presse américaine vient de mettre fin faute de résultats financiers satisfaisants.

ASAP était un service multimédia donc l'objectif était d'aider les quotidiens papier à attirer une audience jeune en ligne. Nous y avions participée (très peu sur la stratégie éditoriale). Son échec montre combien la presse traditionnelle a du mal à comprendre ce public auquel elle ne s'est jamais vraiment intéressé.

Et, je connais bien la question puisque pendant des années (depuis 1997), j'ai essayé, avec François Dufour le patron de Play Bac éditeur de trois quotidiens pour enfants en France, de convaincre les groupes de presse américains (en particulier mais pas exclusivement) de développer des médias à destination de lecteurs encore plus jeunes.

Larry Atkins, du Christian Science Monitor, se réveille, me semble-t-il, un peu tard avec son article : "Hungry for younger readers, newspapers should embrace their voices". Une de ses solutions principales : ouvrir les pages tribunes libres aux jeunes. Avec des stratégies comme ça, la presse quotidienne est sauvée !

Alors, selon vous la bataille du papier est-elle perdue pour les jeunes adultes ?

Aug 4, 2007

Deux heures de pur bonheur avec The Police au Madison Square Garden

Vous ne m'en voudrez pas de reprendre le rythme de ce blog en m'éloignant de son sujet habituel. Mais ça fait du bien de fermer les yeux et de se retrouver 25 ans en arrière. C'est ce qui s'est passé hier soir.

Le mythique groupe anglais (en tout cas pour moi), The Police, s'est reconstitué pour une tournée mondiale... pour le bonheur de ses fans. Il donnait un concert au Madison Square Garden, à New York. Nous y étions avec 80 000 autres chanceux.

Nous y avons retrouvé nos trois artistes en pleine forme malgré les années passées. Ils nous ont servi deux heures de pur bonheur : Message in Bottle, Synchrocity II, Roxanne... Ils ont enchaîné les tubs de notre adolescence à un rythme soutenu. Tout y était. La totale.

Le public du MSQ en a eu pour son argent. Ils sont revenus deux fois. Plus d'une vingtaine de chansons. Nous, on a adoré. Et on en redemande. C'est décidé... on y retourne. Car en plus la tournée a été ralongée. Si vous aimez le groupe, un conseil, allez-y. Vous ne regretterez pas.

Ci-dessous une vidéo tournée avec un téléphone portable hier soir au MSQ. Le son n'est pas terrible, mais ça donne une idée.