Oct 29, 2007

Allemagne : nouveau portail d'info locale très web 2.0

Le groupe allemand WAZ lance aujourd'hui un nouveau portail d'information régionale : Der Westen (l'Ouest).

Selon les rumeurs, le site devrait être un modèle de web 2.0 dans un environnement média. L'une des innovations serait l'utilisation du geotagging pour les infos locales. Il y aurait, en autre, une plateforme de blog mais aussi un outil pour construire des communautés.

Le lancement se fait sous une nouvelle marque. Le groupe a choisi de ne pas utiliser une de ses marques print. Une stratégie qui tourne le dos au traditionnel : un site = une marque papier.

Le contenu viendra, en majorité, de ses cinq journaux régionaux. Les journalistes ont d'ailleurs été entraînés à cette fin, selon Press Gazette. Le site devrait tourner avec une équipe d'une vingtaine de personnes.

L'avenir nous dira si le choix de renoncer à lancer sous une marque existante est judicieux. Québecor, au Canada, avec son portail Canoë a lui tranché de plus longtemps. C'est un succès économique.

J'ai déjà parlé sur ce blog de la problématique de la marque papier. Si elle est un garantie non négligeable pour les annonceurs, elle ne l'est pas forcément pour les internautes. Internautes dont la grande majorité consomme peut la presse locale papier payante. Rappelons que la moitié des internautes au moins de 35 ans.

Quand il lance un site, un journal local ne peut pas ne pas se poser la question de la marque. La population en ligne ressemble peu au lecteur du papier. Sa marque est-elle alors un avantage ou un inconvénient ? Repousse-t-elle ou rassure-t-elle ? Et le contenu ? Vous en dites quoi ?


Canada : Branchez-vous lance MON Branchez-vous avec la technologie de itsmynews


C'est à 6h aujourd'hui (heure de Montréal - 11h en Europe) que sera lancée la page d'accueil personnalisée du site québécois branchez-vous.com. Son nom: mon.branchez-vous.com.

Pour ce faire, le site canadien a choisi d'utiliser, en marque blanche, la technologie (Ajax + Php) développée par itsmynews.

L'occasion pour l'équipe de itsmynews.com, de traduire l'interface du site en français. Aussi les utilisateurs qui préfèrent leur interface en langue française peuvent effectuer le changement dans "settings".

Il a été aussi ajouté une fonctionnalité -- pour l'instant unique -- de filtre par langue et/ou par pays. Par exemple, quand vous choisissez d' "ajouter du contenu" sur votre page, vous pouvez ne sélectionner (en bas) que les contenus en "français" et du "Canada".

Trois cent sources en langue française ont été ajoutées pour le lancement. Ce sont des médias du Québec, de France, de Belgique et de Suisse. Plus de six cent autres sont à venir d'ici à mercredi. La base contient déjà plus de 35 000 RSS d'info et d'actualité en langue anglaise.

Branchez-vous ! a décidé de donner accès à toute la base des sources à ses utilisateurs, en plus de ses contenus propres. Le service est entièrement gratuit.

Branchez-vous ! est le premier portail indépendant au Québec. Particulièrement consacré aux nouvelles, affaires et technologies, il touche principalement des adultes actifs travaillant dans et/ou intéressés par les technologies, avec une portée de plus de 500 000 usagers chaque mois. Son contenu technologique est repris par les portails Sympatico MSN et AOL Canada.

Branchez-vous ! possède le plus grand réseau publicitaire Internet au Québec, fort d’une cinquantaine de sites sur lesquels il vend de la publicité. Le réseau touche environ trois millions de Canadiens francophones chaque mois et inclut notamment les sites LeDevoir.com, JeuxVideo.com et la version française de Canada411.

De son côté, itsmynews est en pourparlers avec plusieurs groupes de presse en Amérique du Nord et en Europe pour la mise en place de nouvelles pages personnalisées sous la marque de différents journaux.

Si votre groupe ou journal est intéressé, contactez-moi à : jfm(at)itsmynews.com.

Oct 27, 2007

Créer sa pub pour les journaux avec Google Ad creation tool

Dans le post précédent, je vous parle du réseau : Google's Print Ad program. Réseau qui a été rejoint par plus de 600 journaux américains.

En cherchant un peu, je suis tombé sur cette page: AdWords Help Center. Elle vous explique comment créer votre pub pour un journal. Beaucoup de bons conseils. Et, surtout, elle vous envoie sur le logiciel mis au point par Google pour la designer : Ad creation tool.

Vous pouvez voir ici une variation de pubs sur le même sujet.

Une fois encore, Google est entrain de prendre une avance importante en mettant en place un outil simple et flexible pour les annonceurs. Non ?

Oct 23, 2007

Pub : s'associer à Google ou pas

Les éditions de Los Angeles et de Chicago du quotidien gratuit américain hispanique, Hoy, ont décidé de rejoindre le Ad Program de Google. Ce programme est une extension de AdWords. Il permet aux annonceurs d'acheter de la publicité dans les journaux membres à partir d'une interface web.

Plus de six cents journaux, de langue anglaise, utilisent déjà l'outil de Google, dont des grands quotidiens américains comme le Chicago Tribune et le Los Angeles Time.

Cette stratégie pose une question de fond. Les journaux doivent-ils utiliser l'outil de Google et ainsi, sans doute, contribuer à renforcer sa présence sur le marché publicitaire ? Ou feraient-ils mieux de lancer leur propre infrastructure en ligne ?

De mon côté, il me semble important que la presse contruise son propre "guichet publicitaire en ligne". J'ai bien conscience qu'il s'agit d'un investissement lourd. Un investissement qui doit se faire à plusieurs. Mais c'est un investissement indispensable au financement de la presse à moyen terme. Dépendre de Google, aussi sur cet aspect, me paraît dangereux. Qu'en dites-vous ?

Oct 22, 2007

L'actu, le quotidien français pour les ados, revoit sa formule graphique

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Le quotidien pour ados, l'actu, vient de refaire sa formule graphique. L'ancienne avait déjà dix ans. L'actu est l'un des trois quotidiens publiés par le groupe français Play Bac.

Le journal a mis en place une typographie plus moderne pour la titraille : Flama. Une fonte designée par le typographe portugais, Mario Feliciano. Il a également choisi une typographie beaucoup plus lisible pour le texte courant. Il s'agit de la Millerdaily One, de l'excellent Font Bureau. Une police que le groupe Play Bac utilise aussi pour son quotidien pour les 10-14 ans, Mon Quotidien, depuis la refonte de formule en avril dernier.

La palette de couleur a été également revue. Elle s'éloigne des couleurs primaires de la première formule et tire vers des couleurs dites "progressives". Cette palette s'applique aussi à l'ensemble des dessins de presse qui parcourent le journal ainsi qu'aux infographies. Infographies dont le style a été revu.

Cette refonte de formule a été réalisée par l'équipe de 5W Mignon-Média. Elle avait aussi revu la formule graphique de Mon Quotidien, début 2007.

Oct 19, 2007

+10% de visiteurs uniques pour le site du New York Times

Un mois à peine après l'abandon du payant, et la mise en ligne gratuite de 20 ans d'archives, le site internet du New York Times voit son nombre de visiteurs uniques augmenté d'un peu plus 10% par rapport à la même période. Ils passent de 3,4 millions de VU à 3,8 millions.

(source: the editors weblog)

Une autre vidéo sur la révolution de l'info

Je découvre, chez l'ami Michel Leblanc, une autre de ces petites vidéos sur la révolution de l'info que nous sommes entrain de vivre. A regarder.

Oct 15, 2007

Media 3.0 ou la vraie révolution pour les médias

Je parlais la semaine dernière à un groupe de journalistes français des nouvelles possibilités que la technologie offrait à nous. Et, alors que je leur décris tout ça avec la plus grande énergie, l'un d'eux m'arrête et me lance : "Jeff, c'est passionnant de t'écouter... mais tu me donnes le tournis". Les autres approuvant en coeur d'un mouvement de tête. À ce moment là, je me dis : "Ils ont raison. Il y a de quoi attraper le tournis cent fois. Mais tout ça n'est qu'un début. It is not going to get better."

En effet ! Et si on n'avait rien vu ? Et si finalement, on s'était focalisé à tord sur cette histoire de web 2.0 ? Ne serait-il pas plus approprié de parler de Media 2.0, et bientôt de Media 3.0 ? C'est le sentiment du camarade Alan Mutter, consultant, dans son exposé "Beyond Web 2.0". Et, c'est également le mien.

Je le dis souvent dans mes interventions, internet n'est qu'un tube. Un tube qui nous permet de diffuser de nouvelles formes (pas toujours d'ailleurs) de médias. Tout comme le téléphone portable.

La révolution, selon moi, elle est dans la convergence de quatre phénomènes :
- la numérisation des contenus (éditoriaux et commerciaux) et des services
- la mise en réseau rapide et sans fil des individus, des foyers et l'interconnection des objets.
- la démocratisation (prix et technologie) des outils de création de contenu et de services
- la mise en place d'outils de recherche, de tri et de personnalisation

Le Media 1.0 est la forme d'origine. Elle domine encore très largement. C'est celle du "one-to-many". Un nombre restreint d'entreprises de presse qui s'adressent à un marché de masse. Des sociétés commerciales, qui ont besoin de ces supports pour vendre leurs produits aux plus grands nombres et qui achètent des espaces publicitaires. Le choix est limité. Pas de personnalisation. Monologue des marques. Le consommateur prend ou laisse. C'est le modèle que suivra une partie des médias traditionnels sur le web.

Le Media 2.0 a pour principal acteur le web. Le web 1.o puis le web 2.0. C'est l'information gratuite. C'est la fragmentation des contenus et de la personnalisation. C'est le passage du monologue à la conversation. Cette période se caractérise aussi, fait remarquer Alan, par la mise à la disposition du public d'un montant de contenu et de services énorme, jamais égalé et dont le flux ne semble jamais s'arrêter.

Mais, alors que la grande majorité des groupes médias ont à peine eu le temps de reprendre leur souffle et d'entrer dans le monde des Medias 2.0, une troisième période est entrain d'entrouvrir ses portes, c'est celle des Medias 3.0.

Ce qui marque l'entrée dans cette nouvelle aire, c'est d'abord tous les outils de filtrage pour :
- trouver (Google, Yahoo! et autres moteurs de recherche),
- agréger, trier, organiser (les netvibes, itsmynews, iGoogle, newsvine...),
- diffuser (RSS, widgets, réseaux sociaux...),
- commenter et recommander (Digg, Wikio...),
des contenus dans un objectif de personnalisation totale. Et pas seulement des contenus éditoriaux mais aussi des contenus commerciaux et des services. Outils qui vont de plus en plus s'appuyer sur de l'intelligence artificielle.

C'est aussi, le développement du UGC (user generated content). Et c'est enfin la généralisation du web sémantique.

"Media 3.0 will be characterized by intuitive “smart” technologies that acquire, organize and uniquely present information in the precise time, format and medium chosen by individuals", explique Alan Mutter. Et d'ajouter : "Media 3.0 will evolve as the result of significant future technology developments in such areas as artificial-intelligence software, database systems, media-compression algorithms, network architecture, mobile platforms and nanotechnologies capable of delivering vast computing power to more diverse and tiny platforms than we can imagine today."

Le danger, pour les médias analogues, c'est cette puissance de personnalisation. Pourquoi ? Parce qu'elle met à rude épreuve le monde de la publicité, leur première source de revenu. Comment ? De deux façons. En remettant en cause la logique mass-market et en offrant la possibilité d'un ciblage quasi individuel. Ce qu'Alan appelle le "many-to-one". En développant des outils pour calculer le retour sur investissement d'une campagne plus fiables, plus complets bien qu'au tout début de leur développement.

"Mass-market advertising, which already is in the process of being supplanted by targeted and verifiable keyword advertising, will migrate to contextual systems that deliver precisely tuned messages to individuals on the verge of ordering a pizza, buying a car or booking a vacation", prévoit Alan.

Et d'en conclure : "As the mass media lose favor among most marketers, the volume and rates for advertising in the least common denominator media will decline to the extent they may imperil profitability."

Je disais à un de mes clients, il y a quinze jours, que les groupes de presse n'avaient pas d'autre choix que de créer un système de guichets virtuels publicitaires, souple et ou l'annonceur peut tout contrôler de la forme de l'annonce, au budget et à la diffusion du message, façon Adwords. Et cela "to marry targeted commercial messages with content wherever and whenever it is consumed". Et pour, au plus vite, faire remonter les tarifs publicitaires ridiculement bas sur le net.

Alors vous aussi ça vous donne le tournis ?

Oct 12, 2007

Se concentrer sur les plus de 50 ans avec le print pour la presse quotidienne locale payante -- 2e partie

Me voilà de retour sur le sol américain, après une dizaine de jours en Europe. L'occasion de me remettre à mon blog et de continuer la conversation sur cette idée -- plutôt mauvaise si j'en crois vos commentaires -- de se concentrer sur les + de 50 ans pour la presse quotidienne locale payante. À mon tour donc de vous répondre.


1- Clarification
Se concentrer sur les + de 50 ans avec le papier, ça ne veut pas dire abandonner les autres. Ca veut dire satisfaire -- d'abord -- son coeur de cible (et ceux à la frange) avant tous les autres. Ca veut dire aussi, essayer d'augmenter sa pénétration sur des lecteurs qui ressemblent à ceux que l'on a déjà, au lieu d'essayer d'aller chercher des lecteurs où la pénétration est beaucoup plus faible. C'est, il me semble, une règle marketing de base. Je me trompe ?
Ca veut aussi dire, mettre en place une stratégie multimédia pour toucher ceux qui aiment moins le papier mais qui ont besoin d'information et de services locaux.
Donc, Kacem, on est loin de la stratégie du tout ou rien. Au contraire. On est juste dans une logique de diversification des canaux de distribution. Et d'une clarification de leur coeur de cible.
Je rappelle deux expériences :
- Celle du Star Tribune (aux US) qui a parié sur la cible jeune avec le papier payant, a réalisé un travail formidable, mais qui connaît une baisse de lectorat de -4,8% quand la moyenne est de -2,1% (détails ici).
- Celle du Lawrence Journal qui s'est tourné vers les plus jeunes sur internet. Alors que le papier stagne avec une diffusion de 20 000 exemplaires, le site du journal a fait 10 millions de pages vues en octobre 2005. Le site sport étant monté jusqu'à 13 millions de pages vues. Rappelons que la population est de 79 000 habitants dont 25 000 étudiants (détails ici). Il y a même un site dédié spécifiquement aux moins de 30 ans, lawrence.com.

2- À propos du renouvellement du lectorat
En effet, Emmanuel, rien ne nous indique que les trentenaires d'aujourd'hui vont lire le papier demain. Comme je l'ai écrit plusieurs fois sur ce blog, et comme l'explique l'étude que nous indique Kacem, plus on vieillit moins on a tendance à lire. Quand on rajoute là-dessus que les trentenaires sont la génération dont certains ont découvert l'ordi à la maison, une majorité travaille sur ordi et a vu l'internet se propager... on se rend compte combien le challenge se complique pour la PQL.
Je ne pense pas que le papier va disparaître du jour au lendemain. Mais je crois que ses jours sont comptés. Je doute que dans vingt ans l'offre d'information locale se fasse de la façon que l'on connaît. Il n'y a qu'à regarder les changements fulgurants de ces dix dernières années pour s'en convaincre.
En revanche, je crois clairement qu'il y aura toujours de solides entreprises médias d'information et services locaux. De mon point de vue, la survie des groupes de presse locaux passe -- entre autre -- par une stratégie multiplateforme et des accords entre marques. Le problème c'est que dans les faits, les investissements sur le numérique ne sont pas, en général, à la hauteur de l'enjeux. Loin de là. Et sans investissements pas de solutions.

3- L'offre pub
Il me semble qu'une majorité d'annonceurs aiment les CSP+. La bonne nouvelle c'est que les + de 45 ans représentent une bonne part de ce gâteau.
En France, par exemple, selon les chiffres de l'Insee, les Français avec le niveau de vie le plus élevé sont les 55 à 64 ans. Viennent ensuite les 45 à 54 ans. Pour les revenus moyens par ménage, se sont les 45 à 54 ans qui sont en tête devant les 55 à 64 ans (chiffres ici).
Clarifier la cible d'un support m'a toujours semblé être un avantage auprès des annonceurs, pas un inconvénient. D'autant plus si l'entreprise propose d'autres supports pour toucher d'autres cibles. Rappelons que l'annonceur cherche à vendre. Pas à faire le beau.

4- Reconquérir les habitudes de lecture
Pourquoi reconquérir au lieu de s'adapter ? Nos sociétés évoluent. On peut résister au changement ou on peut analyser le changement pour adapter nos entreprises. L'industrie de la musique est un bon exemple. Les majors, engagées dans une résistance aux changements, sont entrain d'exploser en vol. Les ventes baissent. Les artistes commencent à partir en solo comme par exemple Radiohead.

5- Image et stratégie éditoriale
Comme le dit très justement Christophe, les + de 50 ans n'aiment pas forcément qu'on leur rappelle leur âge. Mais, une fois encore, satisfaire cette cible ne veut pas dire faire un journal de "vieux". Il s'agit de se concentrer sur des besoins, des centres d'intérêt, des mode de vie liés à l'âge mais aussi au pouvoir d'achat, à la situation familiale, etc.
Définir les besoins spécifiques de chaque audience que l'on cherche à toucher, c'est réaliser la deuxième étape d'une stratégie éditoriale. La première étant de définir les audiences en question. Je ferais prochainement un poste pour parler de méthode pour revoir sa stratégie éditoriale.

6- Proximité
Il est clair que, comme le dit "anonymous", mais aussi Christophe, la PQL doit se concentrer sur l'info locale mais aussi les services locaux. C'est sa richesse et sa force. Mais une fois que l'on a dit ça, on ne peut pas éviter la question de la cible.
Info locale et proximité ne veulent pas dire la même chose pour tout le monde. Si l'espace géographique est un élément de proximité, il n'est pas le seul. Les centres d'intérêts varient selon les âges, le niveau culturel, le niveau de revenus, etc. Il y a des sujets transversaux certes. Mais ils ne suffisent pas.
Tout l'enjeu est là. Peut-on avoir un journal local qui satisfait, par exemple, les actifs urbains, célibataires, ayant un diplôme supérieur, de 25-35 ans ; et en même temps, les ménagères de plus de 50 ans vivant en couple, avec deux enfants adultes, dans une zone non urbaine ? Quelle industrie, ayant du succès, s'adressent à ces deux cibles avec le même produit ?

7- Et les 18-40 ans
L'idée n'est pas de les laisser tomber. L'idée est de s'adapter à leurs besoins et de s'adresser à eux sur le support qu'ils privilègient. Au passage, ils ne représentent pas un groupe homogène. Pourquoi vouloir encore essayer de leur vendre de l'info sur vinyl quand ils ont clairement choisi le numérique ?

8- En résumé
Être tout pour tout le monde est une illusion qui va de paire avec celle qui consisterait à croire que l'on peut changer les habitudes qui se mettent en place chez les consommateurs. Au lieu de résister, la PQL doit s'adapter et revoir son business model. Elle a besoin de se demander maintenant à quoi elle ressemblera dans dix ans, histoire d'investir au bon endroit.

À vous lire.