Feb 20, 2007

Le net devrait représenter 60% du "operating earning" du groupe norvégien Schibsted, en 2008

Les revenus du groupe Norvégien, Schibsted, ont augmenté de 28% au quatrième trismestre 2006. Internet représente 20% du chiffre d'affaires total du groupe. Et devrait représenter 60 % du "operating earning" l'année prochaine. J'ai gardé "operating earning" en anglais. Sans rentrer dans les détails, il s'agit d'un des revenus net mais je ne suis pas certain de celui dont ils parlent. Peut-être l'EBITDA : revenus moins les intérêts, les impôts, les amortissements et les dépréciations. C'est ce que nous apprend un article du New York Times, publié hier.

Que fait Schibsted que ne font pas les autres éditeurs de l'UE et d'Amérique du nord ? Surtout que lui aussi, voit les ventes de certains de ses titres payants déclinés. C'est le cas, par exemple, du quotidien VG (Verdens Gang) qui a perdu une moyenne de 28,000 lecteurs/jour en un an.

L'article du Times apporte les éléments suivants :

1- Dès 1995, le groupe a "lourdement investi dans les nouveaux médias". Aujourd'hui, Schibsted, est le plus gros player sur le net en Norvège et en Suède. Vg.no est le premier site norvégien avec deux millions de visiteurs uniques par semaine, devant Yahoo et Google.

2- Il s'est lancé dans la presse quotidienne gratuite -- 20 minutes -- et a attaqué des nouveaux marchés en Europe.

3- Il a changé très vite et s'est attaché les services de cadres supérieurs venant d'autres univers que la presse, comme par exemple des cadres sup de McKinsey.

4- Il n'a pas eu peur de la cannibalisation de leurs éditions papiers.

5- Il a racheté des business de petites annonces et les a transformés en business internet.

Info clés : ses marges sur le net sont beaucoup plus importantes que ses marges des produits papier. Par exemple, une pub web ne génère que 30 % du revenu de son équivalent papier. Mais, elle dégage un profit de 65% supérieur à celui d'une pub papier.


(source : New York Times)

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