Feb 14, 2007

Presse magazine : IDG ou quand le net devient plus rentable que le papier.

"Aujourd'hui, la croissance de nos revenus en ligne, en dollars absolus, est plus importante que le recul de nos revenus du papier", écrit sur son blog Colin Crawford, un des patrons du groupe de presse professionnelle et spécialisé IDG. Un changement qui s'est opéré, selon lui, courant 2006 aux US et lors du dernier trimestre de cette même année en Europe.

Il continue en affirmant que les marges sont plus importantes sur le net. Et qu'ainsi, l'entreprise n'a jamais été profitable. "Aux US, nos revenus internet comptent pour 35% du revenu total de nos éditions américaines, ajoute-t-il. L'année prochaine, pour beaucoup de nos marques, les revenus du net seront supérieurs à ceux du print. En fait, c'est déjà le cas pour une partie de nos marques phares. D'ici à 2009, environ 50% des revenus d'IDG USA viendront du net."

Comment se définit IDG aujourd'hui ? Colin Crawford annonce la couleur : "IDG Communication se définit dorénavant comme une entreprise d'information centrée sur le net, complétée par des expos, des salons et des publications papiers."

Pas facile et coûteux de bouger le dinosaure. D'autant plus vers un modèle qui n'a pas fait totalement ses preuves. Mais pour Crawford c'est encore plus risqué de ne pas bouger.

Et de conclure : "Nous devons devenir des facilitateurs autant que des créateurs de contenu". Invitant les éditeurs à saisir au bon la révolution digitale au plus vite. IDG, en tout cas, démontre que la transition est possible... et qu'elle peut être rentable.

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