Dec 6, 2005

"Augmenter l'interaction avec le lecteur est plus important que d'augmenter la diffusion du papier"

Pour Hubert Burda, patron du groupe allemand Hubert Media Group, éditeur en autre de Focus, l'avenir des médias est dans les logiciels de socialisation. "We now concentrate on using social software to build closer relations with the communities of readers around our magazines," a-t-il declaré au Herald Tribune (ici en anglais).

Il ne pense pas que le papier va disparaître bientôt mais "I do not plan to open a single new printing plant," précise-t-il. Même son de cloche en Grande-Bretagne au Guardian. Jeff Jarvis, sur son blog (ici en anglais), raconte que lors d'une visite qu'il a effectué au journal britannique le rédacteur en chef Alan Rusbridger lui aurait confié : “They may be the last presses we ever own.”

"We want to say, 'Good morning, Mrs. Robinson, what can we do for you?"' declare Burda au Herald Tribune. Et d'ajouter : "Interaction builds trust, confidence and revenue." Aussi pour lui "augmenter l'interaction avec les lecteurs et plus important que d'augmenter la diffusion du papier."

Les résultats de cette stratégie semblent être au rendez-vous puisque l'année 2004 aurait été la plus profitable pour le groupe depuis sa création. Et, d'après l'analyste financier allemand Andre Remke de HypoVereinsbank, Tomorrow Focus, la division internet de Burda, "is the second-largest location for online advertising in Germany after T-Online, so their main competitors are really Yahoo and Google."

Parier sur le numérique, c'est aussi la stratégie de Random House, propriété du groupe allemand Bertelsmann, à en croire un article (ici en anglais) de Business Week, sous le titre "Digital Is Our Destiny”. Le géant de l'édition ne compte pas laisser Yahoo!, Google et Microsoft dicter les régles du cyberspace.

Il va commencer à proposer ses livres en ligne. "In early November it outlined ways it would begin to offer its books directly to consumers on a page-per-view basis. Random House will get at least 4 cents a page and split that roughly in half with authors for fiction and narrative nonfiction titles", écrit Business Week. "We acknowledge that a generation is growing up that may not have the same visceral connection with the book format," explique dans l'hebdo Richard Sarnoff, président de Random House's corporate development unit. "They have read as much on screens as they have on paper. We need vehicles to translate our books in different ways."


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