La compagnie New York Times a annoncé, cette semaine, qu'elle a allait se séparer de 190 employés en août de cette année. 127 licenciements toucheront le New York Times lui-même, le reste affectera le Boston Globe et le Worcester Telegram & Gazette. 24 des 127 licenciements au journal seront effectués dans la rédaction qui se compose de 1200 personnes.
En 2004, les profits du NYT ont été de 293 millions d'US$, soit + 35% par rapport à 2001, nous apprend NewYorkbusiness.com. Mais les revenues de l'entreprise ont été stagnants depuis 5 ans, entre 3 et 3,4 milliards d'US$.
C'est comme cela partout.
ReplyDeleteJeudi, au Québec, CKAC, la plus ancienne station de radio de langue française à Montréal, dont mon grand-père fut un des pionniers en étant le premier réalisateur des émissions radiophoniques (dans ce temps-là, les orchestres jouaient en direct sur les ondes) en 1922, et où j'ai moi-même fait (comme journaliste) plus de 350 émissions dans les années 60 et 70) a mis à pied 20 personnes dont 10 journalistes, en sabrant sa salle de nouvelles pour ne se consaqcrer qu'aux talk shows.
De plus en plus les médias sont devenus des machines à sou, où on essaie le plus possible de se passer de vrais journalistes, lesquels ne sont devenus que des kleenexs jetables après usage.
Le respect pour les vieux employés n'existe plus (comme dans la plupart des entrperises maintenant. C'en est même rendu qu'un vieil emplooyé qui n'a pas changé d'emploi souvent et qu'autrefois on considérait comme un fidèle serviteur de l'entreprise est maintenant considéré comme un homme sans initiative, l'avenir appartenant aux mercenaires qui passent d'une entreprise à l'autre, souvent aux plus hauts échelons.
C'est rendu partout comme cela, même dans le mariage (combien de divorces et de nouveaux couples?), dans les sports (les vedettes qui passent d'une équipe à l'autre sans loyauté), etc.
Pas étonnant que je bougonne...
Pierre Vennat
61 ans dans la même maison à Outremont...
66 ans sur le même domaine familial à la campagne...
Toute sa carrière (depuis 1959) dans le même journal.
45 ans avec la même femme.
Pas pantouflard pour deux sous (enfin je crois), ayant visité 73 pays différents à travers le monde (repart pour l'Europe une 24e fois bientot), mais pour qui LA FIDÉLITÉ VEUT DIRE QUELQUE CHOSE.
Un mot qui ne veut plus rien dire pour les gestionnaires pour qui seul le rendement veut dire quelque chose.
Pierre Vennat